• A psalm of life.




    Henry Wadsworth Longfellow 1839

    What the heart of the young man said to the psalmist.

    Tell me not, in mournful numbers,
    "Life is but an empty dream!"
    For the soul is dead that slumbers,
    And things are not what they seem.

    Life is real! Life is earnest!
    And the grave is not its goal;
    "Dust thou art, to dust returnest,"
    Was not spoken of the soul.
    Not enjoyment, and not sorrow,
    Is our destined end or way;
    But to act, that each to-morrow
    Finds us farther than to-day.

    Art is long, and Time is fleeting,
    And our hearts though stout and brave,
    Still, like muffled drums are beating.
      Funeral marches to the grave.

    In the world's broad field of battle,
    In the bivouac of Life,
    Be not like dumb driven cattle!
    Be a hero in the strife!

    Trust no Future, howe'er pleasant!
    Let the dead Past bury its dead!
    Act, -- act in the living Present!
    Heart within, and God o'erhead!

    Lives of great men all remind us
    We can make our lives sublime,
    And, departing, leave behind us
    Footprints on the sands of time;

    Footprints, that perhaps another,
    Sailing o'er life's ocean main,
    A forlorn and shipwrecked brother,
    Seeing, shall take heart again.

    Let us, then, be up and doing,
    With a heart for any fate;
    Still achieving, still pursuing,
    Learn to labour and to wait.

    Un psaume de la vie.
    Ce que le cœur du jeune homme a répondu au psalmiste.

    Ne me dites pas, dans de sombres accords,
    « La vie n'est qu'un rêve, la vie n'est qu'absence ! »
    Car celui dont l'âme s'assoupit est un mort,
    Et les choses ne sont pas selon les apparences.

    La vie est authentique ! La vie est griève !
    Ailleurs que dans la tombe est sa cause ;
    « À la poussière tu retourneras, art de la poussière, »
    Ce n'est guère ainsi que l'âme cause.

    Ni plaisir, ni souffrance,
    Ne nous sont formule ou délivrance ;
    Mais agir, pour chaque lendemain
    Être de ce jour plus lointain.

    L'art est long, et le Temps fugace,
    Mais nos cœurs encor, crânes et coriaces,
    Tels en sourdine vers la fosse, des tambours,  
    De leur marche funèbre, battent toujours.

    Dans ce vaste champ de bataille ici-bas,
    Dans le bivouac de la Vie,
    Ne sois pas au troupeau bêtement conduit !
    Mais un héros au combat !

    En aucun Avenir ne te fie, tout séduisant qu'il est !
    Laisse au Passé mort ses morts enterrer !
    Agis, -- agis dans l'ardent Présent !
    Dieu en-dessus, et le cœur en dedans !

    Les vies des grands hommes nous rappellent à tous
    Que rendre insignes nos vies, nous le pouvons tous,
    Et, partant, laisser derrière nous
    Les traces des pas dans le sablier du temps ;

    Le sillage d'une vie sur l'océan,
    Dans lequel un autre peut-être, naviguant,
    Un frère, naufragé et désespéré,
    Reprendra encor courage à le considérer.

    Alors, allons, restons debout, et faisons
    Contre mauvaise fortune bon cœur ;
    Achevons toujours, toujours continuons,
    Apprenons, patience et labeur.

    Traduction :


    lenomdelarose


     


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